Le passage du Covid19 dans nos vies a laissé de profondes séquelles. A la crise sanitaire, il associe une crise économique sans précédent dans notre histoire contemporaine, et l’obligation de réinventer nos habitudes de consommation, de vie et de travail.
Selon nos secteurs d’activités, nous sentions depuis quelques années que l’épée de Damoclès numérique et organisationnelle était là. Certains avaient déjà franchis le pas par conviction et/ou nécessité. D’autres n’en soupçonnaient pas l’existence ou l’intérêt.
Pour beaucoup d’entre nous, le modèle économique reposait sur une expertise technique forte, dans un modèle concurrentiel connu et stable, et donc une projection dans l’avenir limitée de quelques mois à quelques années (tout au plus). Avec en point d’orgue des prestations réalisées la plupart du temps en présentiel, la relation physique étant au cœur même du concept.
Certaines professions ou secteurs d’activités ont encore la chance d’être protégées par un encadrement législatif qui les rendent incontournables pour leurs clients. Pour d’autres, la situation concurrentielle est plus féroce.
Quoi qu’il en soit, à la lumière des événements récents et des évolutions comportementales et/ou sociétales qu’ils ont engendrés, nous devons tous revoir notre approche du conseil et de l’accompagnement.
En effet, le confinement a obligé les entreprises comme les personnes à se réadapter en urgence, à (re)découvrir leur capacité à gérer différemment leur rythme, leur relation avec le travail et avec les autres. Par ricochets, il a même permis de redécouvrir l’incroyable richesse du web : des savoirs et des ressources quasi illimitées et instantanées, dans leur fauteuil et au bout de leurs doigts !
Si nous voulons toujours être apporteurs de valeur ajoutée demain (et demain, c’est aujourd’hui !), je vois trois axes essentiels, que nous devons absolument renforcer :
Lorsque nous les aborderons, nos prospects et clients en sauront autant que nous (et parfois plus !) sur les sujets que nous animons : nous ne devons donc plus rester sur une posture de « sachant », mais de facilitateur de prise de décisions. C’est en effet là qu’ils nous attendent, c’est là qu’est leur besoin,
Nos accompagnements doivent devenir digitaux et accessibles à n’importe quelle heure pour nos clients, du moins sur la partie théorique. C’est sur l’apport pratique, et notre capacité à individualiser la relation et la solution, que nous ferons toujours la différence. Les outils et applications de communication à distance et de travail collaboratif doivent devenir nos amis,
Nous devons être reconnus pour notre ultra-expertise sur quelques domaines spécifiques, pour centrer la communication et la prospection sur une centaine de prospects « rentables ». A défaut, nous devrons être capables d’élargir notre zone de travail et nos postures pour répondre au plus grand nombre, et donc à distance. Cela veut dire maîtriser les réseaux sociaux et développer notre capacité à devenir « plus grands » !
Ce qui est rassurant ? Nos prospects et nos clients ont les mêmes obligations à se réinventer que les nôtres. Avec un point positif pour nous : nous serons toujours en avance, plus agiles et rapides à s’adapter, car ces aptitudes sont dans nos gènes !
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